Patrimoine de Cuzance
Siècle de la campagne principale de construction
2e moitié 12e siècle(?), 1ère moitié 16e siècle
Description historique
Un prieuré conventuel semble exister au 11e siècle car le cartulaire de l’Abbaye de Beaulieu évoque un certain « Rainaldus monachus de Cuzanza » (Deloche 1959, chartre CLI, p. 207). L’église est citée dans une bulle du pape Alexandre III au 12e siècle, parmi les acquisitions de l’abbaye de Tulle (Champeval 1903, p. 362). Si l’on en croît les pouillés du 14e siècle et les sources d’époque moderne, elle aurait été unie au monastère de Rocamadour, la collation appartenant à l’abbé de Rocamadour et évêque de Tulle (A.D. 46, manuscrit du chanoine E. Albe, début 20e siècle). Dédié à saint Pierre (cure) et à sainte Catherine (prieuré), l’édifice actuel a vraisemblablement été construit dans la deuxième moitié du 12e siècle. La nef et l'abside datent peut-être de la 2e moitié du 12e siècle. Le bas-côté sud et une chapelle au nord ont été ajoutés dans la première moitié du 16e siècle. L'abbé Clary fait état de réparations effectuées en 1877 (Clary 1986, p. 96-97) : c'est à ce moment-là que le portail "qui se trouvait au fond du bas-côté" est déplacé "sur le fond de la nef" (Chaumet, 1991). La chapelle nord est augmentée d'une travée vers l'ouest, et ainsi transformée en bas-côté, de l'automne 1912 au printemps 1913 (Chaumet, 1991) : le vitrail de la 1ère travée du bas-côté nord est daté et signé "Ch Champigneulle Paris 1913". L'ancien presbytère, contigu à l’église, figure en qualité de « masure » sur le cadastre de 1813 (A.D. Lot, 3P 672 et 3P 2575). Une série de procès et de transactions entre le curé de la paroisse, le prieur et les habitants et syndic de Cuzance, nous apprend qu’il s’agissait initialement d'un logis prieural (monographie du chanoine Albe). Cédé par le prieur dans la deuxième moitié du 17e siècle, il fut affecté au logement du curé après avoir été restauré aux frais de la communauté. Il ne subsiste aucun vestige de cet édifice qui a été remplacé par un nouveau presbytère au 19e siècle.
Description
Matériaux du gros-œuvre
Calcaire, pierre de taille, moellon, enduit
Matériaux de la couverture
Ardoise
Typologie de plan
Plan allongé
Description de l'élévation intérieure
3 vaisseaux
Typologie du couvrement
Voûte d'ogives ; voûte en berceau plein-cintre ; cul-de-four
Typologie de couverture
Toit à longs pans, croupe, croupe ronde, toit polygonal
Commentaire descriptif de l'édifice
Les parties datables du 12e siècle sont en pierre de taille, les adjonctions postérieures en moellon. La travée est de la nef, qui porte le clocher, est voûtée d'un berceau en plein cintre, et l'abside en cul-de-four alors que les bas-côtés sont voûtés d'ogives. Un culot sans fonction aujourd'hui, situé dans l'angle sud-ouest de la nef, peut indiquer que celle-ci a été à un moment voûtée d'ogives. Les clefs des bas-côtés portent un écu à l'italienne avec au nord un soleil, au sud un noyer et trois étoiles au chef. La présence sur un culot du bas-côté sud d'une tête de mort surmontée de l'inscription "MEMENTO MORI", "Souviens-toi que tu dois mourir" confirme la fonction funéraire de cet espace.
Technique du décor des immeubles par nature
Sculpture
Indexation iconographique normalisée
Tête de mort ; armoiries
Description de l'iconographie
Culot orné d'une tête de mort surmontée de l'inscription : MEMENTO MORI. Armoiries de la famille Dunoyer (?) surmonté de trois étoiles au chef.
Source:
(c) Inventaire général Région Occitanie, (c) Conseil départemental du Lot, (c) Pays de la vallée de la Dordogne lotoise
Historique
Siècle de la campagne principale de construction
1ère moitié 12e siècle (?), 16e siècle (?), 19e siècle (?)
Description historique
La première mention connue de Saint-Victor de Rignac apparaît avec une donation faite en 1258 par Fortanier de Gourdon à son fils Pons ; c'était un prieuré de l'abbaye de Souillac (Clary, 1986). L'église date sans doute pour l'essentiel de la première moitié du 12e siècle. Un bas-côté de deux travées puis une chapelle ont été ajoutés peut-être au 16e siècle. La chapelle nord a été construite en 1854 (Chaumet, 1991).
Description
Matériaux du gros-œuvre
Calcaire, pierre de taille, moellon
Matériaux de la couverture
Ardoise
Description de l'élévation intérieure
2 vaisseaux
Typologie du couvrement
Voûte d'ogives ; voûte en berceau plein-cintre ; cul-de-four ; coupole sans trompe
Typologie de couverture
Toit à longs pans, croupe, croupe ronde, toit polygonal
Commentaire descriptif de l'édifice
L'église est construite en pierre de taille hormis les deux chapelles et le bas-côté édifiés en moellon. L'édifice présentait à l'origine une nef charpentée, une travée de clocher de plan carré couverte d'une coupole et une abside semi-circulaire voûtée en cul-de-four précédée d'une courte travée droite voûtée en berceau plein-cintre. La chapelle sud, dont la voûte d'ogives à liernes et tiercerons présente une clef armoriée, est équipée d'une cheminée. Le bas-côté sud est voûté sur croisées d'ogives, simple à l'ouest et à liernes et tiercerons à l'est ; la clef de voûte de la travée orientale porte trois fleurs de lys. La chapelle nord, du 19e siècle, était couverte d'une fausse-voûte aujourd'hui disparue (Chaumet, 1991).
Technique du décor des immeubles par nature
Sculpture
Indexation iconographique normalisée
Entrelacs ; sirène ; ornement végétal ; armoiries ; fleur de lys
Description de l'iconographie
Les chapiteaux du portail sont ornés d'entrelacs. Un chapiteau de l'abside porte deux sirènes-poissons. Chapiteau de fenêtre à feuilles d'eau et base à motif de tige ondulante et demi-palmettes. Armoiries non identifiées sur la clef de voûte de la chapelle sud.
PROTECTION
1959/06/03 : classement en monument historique
Source :
(c) Inventaire général Région Occitanie, (c) Conseil départemental du Lot, (c) Pays de la vallée de la Dordogne lotoise
Il était d'usage dans nos campagnes de faire le pain, non pas chaque jour mais souvent tous les 15 jours. Si beaucoup de particuliers possédaient leur four privé, beaucoup d'autres venaient faire cuire dans le four public.
Il en existait un dans le bourg, en face de l'église. Il a été détruit lorsque l'usage est tombé en désuétude.
Il en existait un à Rignac, réhabilité dans les années 2000 et inauguré en 2008.
Nous en trouvons un autre à Lacisque.
L'eau est rare sur notre causse car elle s'infiltre facilement dans ce terrain calcaire. Lorsqu'elle rencontre une couche imperméable, elle se fraye un chmin et bien souvent ressort sous forme de fontaine.
De même lorsqu'il pleut beaucoup sur une surface argileuse, donc imperméable, il se forme ce que nous appelons ici un "lac" et que l'on appelle, dans d'autres régions, une mare.
Une fontaine est une construction d'où jaillit l'eau.
A l'époque des romains, près des fontaines, on trouvait un abreuvoir et une pierre creuse servant de gobelet.
Les fontaines constituaient un lieu de vie où se retrouvaient toutes les couches sociales (on allait chercher l'eau, laver le linge, faire boire les animaux, etc...) Elles étaient un lieu d'échange, de discussions et parfois de conflits.
Les fontaines d'Arlie, du Cournouillé, de Lagarrigue, de Malastrège ont été ou sont en cours de restauration.
Nous trouvons des lacs à Lagarrigue, à La Gautrie et à Lacisque.
Cuzance possède un grand nombre de croix. Un important travail de recensement a été réalisé, prélude à la restauration de certaines et au nettoyage d'autres.
Un fascicule a été élaboré par l'association en liaison avec l'Animation du Pays d'Art et d'Histoire de la Dordogne Lotoise. Préfacé par le Député Jean Launay et postfacé par le Sénateur Jean-Claude Requier, il retrace l'histoire générale d"es croix et plus particulièrement celles de Cuzance. Il est encore possible de se le procurer auprès de l'association "cuzance patrimoine".